Des voitures de Volkswagen dans l’usine du constructeur à Emden,en Allemagne,le 20 mai 2025. INA FASSBENDER / AFP Un drôle de ballet se déroule à Bruxelles,avec une chorégraphie très compliquée et une issue encore incertaine. Face aux fermetures d’usines dans l’automobile ou chez les équipementiers,aux faillites,aux suppressions d’emplois massives,Ursula von der Leyen,présidente de la Commission européenne,a décidé d’ouvrir un « dialogue stratégique sur l’avenir du secteur ». Depuis qu’il s’est engagé,le 30 janvier,les discussions sont nourries,mais les parties peinent à s’entendre.
Côté filière automobile,les constructeurs comme les équipementiers rêvent d’un guichet unique à Bruxelles. Ils trouvent difficile de discuter en parallèle avec le Français Stéphane Séjourné,chargé de l’industrie et de la compétitivité,le Néerlandais Wopke Hoekstra,commissaire pour le climat,la neutralité carbone et la croissance propre,sur les normes de réduction des émissions de CO₂,dites « CAFE »,ou encore la Suédoise Jessika Roswall,chargée de l’environnement,qui travaille sur l’interdiction des PFAS (les perturbateurs endocriniens) que l’on trouve dans les batteries… Mais la Commission européenne ou les parlementaires européens pourraient tout à fait leur retourner le compliment. Eux voient passer dans leurs bureaux des organisations allemandes et françaises avec des points de vue différents,des marques de voitures et leurs fournisseurs avec des intérêts opposés. A la fin,comment légiférer ?
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.