L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy quitte le palais de justice de Paris,au premier jour de son procès,le 6 janvier 2025. GONZALO FUENTES / REUTERS Tous sont serrés autour de l’ancien président de la République (sauf quatre prévenus,en fuite à l’étranger),costume sombre,ton grave et mine de circonstance. Ce sont les rescapés de la « firme » – en clin d’œil au titre du roman de John Grisham (Robert Laffont,1992) –,cette toute-puissante équipe dévouée à l’ascension du ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy,en 2006. Ils sont sous contrôle judiciaire et n’ont théoriquement pas le droit de se parler – cela ne les empêche pas de se dire bonjour.
La firme a pris un coup de vieux : Claude Guéant,l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy,marche à petits pas hésitants et accuse les 80 ans qu’il aura dans quelques jours ; Brice Hortefeux,l’ami de toujours,garde de rares cheveux plus blancs que blonds. La bonne mine de Nicolas Sarkozy témoigne en revanche aimablement de ses vacances en famille aux Seychelles. A l’appel du tribunal judiciaire de Paris,qui les juge à partir de lundi 6 janvier pour le financement libyen présumé de la campagne présidentielle de M. Sarkozy de 2007,tous se disent « retraités »,sauf Eric Woerth,qui lance,crânement,« député » – dans l’Oise,sous l’étiquette Renaissance –,et l’ancien chef de l’Etat,« avocat ».
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Le chef de l’Etat a inauguré, samedi, dans le calme, contrairement à l’an dernier, l’événement annuel du monde agricole. Durant ses déambulations, et au fil de ses rencontres, il a multiplié les mises en garde quant aux conséquences de la situation géopolitique actuelle.
Marty G., 31 ans, a été condamné en appel, vendredi 21 février, à quatre ans de prison ferme pour des pénétrations digitales commises sur une amie pendant qu’elle dormait.
L’ancien président de l’Olympique lyonnais critique la majorité écologiste et affirme « réfléchir » à sa candidature pour 2026.
L’animateur vedette de M6 a en revanche été relaxé, mardi, par le tribunal correctionnel de Paris, pour les violences psychologiques dénoncées par une autre plaignante.