Manifestation contre le racisme et l’antisémitisme,à Paris,le 25 août 2024,au lendemain d’une attaque contre une synagogue à La Grande-Motte (Hérault). ALAIN JOCARD/AFP C’était une nomination très attendue. Lundi 3 février,Mathias Ott,47 ans,a officiellement pris ses fonctions à la tête de la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme,l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah),un poste resté vacant depuis le départ de son prédécesseur,Olivier Klein,en juin 2024. Nommé par le président de la République en conseil des ministres,le 15 janvier,ce diplômé de l’Institut d’études politiques de Lille a notamment été chef de cabinet de Jean Castex,alors à Matignon. Il a présenté sa feuille de route dans un contexte particulièrement sensible,marqué par une augmentation constante des faits racistes et l’explosion des actes antisémites depuis l’attaque terroriste du Hamas en Israël,le 7 octobre 2023,et la riposte à Gaza.
Le 22 janvier,le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a fait état de 1 570 actes antisémites recensés pour l’année 2024 (nombre de plaintes pour acte antisémite comptabilisées par le ministère de l’intérieur et communiquées au Service de protection de la communauté juive). Un chiffre relativement stable par rapport à 2023 (1 676 actes) mais en nette hausse par rapport à 2022,qui en comptait 436.
Il vous reste 79.45% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le chef de l’Etat a inauguré, samedi, dans le calme, contrairement à l’an dernier, l’événement annuel du monde agricole. Durant ses déambulations, et au fil de ses rencontres, il a multiplié les mises en garde quant aux conséquences de la situation géopolitique actuelle.
Marty G., 31 ans, a été condamné en appel, vendredi 21 février, à quatre ans de prison ferme pour des pénétrations digitales commises sur une amie pendant qu’elle dormait.
L’ancien président de l’Olympique lyonnais critique la majorité écologiste et affirme « réfléchir » à sa candidature pour 2026.
L’animateur vedette de M6 a en revanche été relaxé, mardi, par le tribunal correctionnel de Paris, pour les violences psychologiques dénoncées par une autre plaignante.