SYLVIE SERPRIX Son ordinateur portable est tout neuf,mais Lou Bouloch ne s’en sert quasiment pas. L’étudiante de 18 ans en première année de licence de psychologie à Lille lui préfère cahiers et stylos :« Je l’ai acheté quelques jours après la rentrée,en septembre. Je me suis dit que si tout le monde l’utilise,c’est que forcément ça doit être plus pratique. » Mais,après une semaine à prendre ses notes au clavier,elle retrouve ses habitudes du lycée.« Sur l’ordinateur,je n’y arrivais pas,je ne comprenais pas. C’est vrai qu’écrire manuellement,c’est un peu plus long,mais je m’y repère davantage pour faire des schémas,mettre des flèches,des couleurs. Je me sens plus libre et à l’aise. »
A mesure que l’année avance,l’étudiante originaire de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) a l’impression d’être de plus en plus seule à prendre les cours à la main. « Dans des amphis de plus de 200 personnes,on doit être trois ou quatre. »
Depuis l’autre côté des bancs de son amphithéâtre,à Nantes,Laurence Coiffard,enseignante-chercheuse en faculté de pharmacie,confirme cette observationet décrit une forêt d’ordinateurs face à elle. « Je ne vois aucun étudiant qui a une prise de notes manuelle. Dans mes cours,c’est 100 % de la promotion qui utilise un ordinateur »,constate l’enseignante.
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