JONATHAN BLEZARD Les personnes vivant en copropriété le savent bien : ce n’est pas simple ! Entre les assemblées générales parfois houleuses,le syndic qui ne répond pas au téléphone et l’appartement du dessus qui crée un dégât des eaux,vivre en copropriété n’est pas toujours de tout repos. Toutefois,le problème est plus large que ces agacements du quotidien.
Les copropriétés préoccupent les spécialistes du secteur immobilier comme les pouvoirs publics depuis plusieurs années. Ces derniers ont longtemps été réticents à entrer dans leur intimité,mais ce n’est plus le cas et nombre de villes ont créé des observatoires des copropriétés pour essayer de repérer les immeubles fonctionnant en dehors de tout cadre juridique et qui n’arrivent pas à réaliser les travaux essentiels. Cette inquiétude a conduit à la mise en place,en 2016,du registre national des copropriétés,tenu par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH). Et les données rendues publiques par ce registre ne sont guère rassurantes.
Alors qu’en France toutes les copropriétés devaient être obligatoirement immatriculées avant le 31 décembre 2018,un quart ne l’est pas encore. On ne connaît donc toujours pas le nombre exact d’immeubles en copropriété : l’Insee estime ce chiffre entre 700 000 et 800 000,dont une bonne partie sans doute constituée par des petits bâtiments de quelques lots,gérés « à la bonne franquette ». « Les chiffres montrent qu’environ 30 % des copropriétés fonctionnent sans syndic chargé d’administrer l’immeuble et de l’immatriculer,et ce chiffre monte à 50 % en Seine-Saint-Denis »,rappelle Hugues Périnet-Marquet,professeur en droit de l’immobilier et de la construction à l’université Panthéon-Assas.
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