Un camion de l’entreprise Paprec dépose son chargement dans une usine de recyclage de La Courneuve (Seine-Saint-Denis),le 15 octobre 2015. MIGUEL MEDINA / AFP L’audience d’homologation aura été l’occasion de lever le voile sur les méthodes « très enkystées dans les manières de faire » du groupe Paprec,selon les mots du président du tribunal judiciaire de Paris,Stéphane Noël. Mardi 11 février,l’entreprise familiale devenue en trente ans le numéro trois français du traitement des déchets a obtenu l’extinction des poursuites la concernant dans un dossier à tiroirs mêlant soupçons de corruption,d’entente et de favoritisme entre 2013 et 2022,en échange du paiement de 17,5 millions d’euros (l’entreprise devra verser 12,7 millions,qui s’ajouteront aux 4,8 millions déjà saisis sur ses comptes).
La convention,négociée avec le Parquet national financier (PNF),comporte en outre la mise en place d’un programme de mise en conformité de trois ans sous le contrôle de l’Agence française anticorruption,dont le coût sera supporté par Paprec Group jusqu’à 1 million d’euros. « De ses mauvais plis du passé,il est possible de se défaire pour l’avenir »,veut croire le procureur Jérôme Simon,présent aux côtés du procureur de la République financier,Jean-François Bohnert,pour défendre la 24e convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) du PNF.
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