Le leader libyen Mouammar Kadhafi et le président français Nicolas Sarkozy,lors de la signature de contrats commerciaux d’une valeur de 10 milliards,à l’Elysée,à Paris,le 10 décembre 2007. PATRICK HERTZOG / AFP Les nuages commençaient à s’amonceler,audience après audience,au-dessus de la défense de Nicolas Sarkozy et ses avocats ont décidé,lundi 17 février,d’allumer un spectaculaire contre-feu. Ils entendent faire partager au tribunal l’extrait d’une conversation,anodine mais paraît-il prometteuse,entre le colonel Kadhafi et le président français,envoyé par une main anonyme sur une messagerie cryptée. Qui prouverait,par une série de déductions obscures,que la Libye n’a pas financé la campagne présidentielle du candidat de la droite en 2007.
Mᵉ Christophe Ingrain,l’un des avocats de l’ex-chef de l’Etat,s’est avancé solennellement à la barre au soir de l’audience,pénétré de la gravité du moment. Il a expliqué qu’il y a un peu plus d’un mois,il a reçu,via la messagerie Proton,un courriel chiffré qui contenait « des informations extrêmement importantes ». Bien sûr,ce n’est pas la première fois,« mais pour la première fois,on peut fournir un élément concret »,a assuré l’avocat. Le correspondant anonyme y prétend que « la fameuse note de Mediapart est un faux »,la note de 2006 de Moussa Koussa,le chef de la sécurité intérieure libyenne,qui donnait son feu vert à un financement à hauteur de 50 millions d’euros de la campagne de Nicolas Sarkozy,et qui a ouvert la voie à son procès.
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Marty G., 31 ans, a été condamné en appel, vendredi 21 février, à quatre ans de prison ferme pour des pénétrations digitales commises sur une amie pendant qu’elle dormait.
L’ancien président de l’Olympique lyonnais critique la majorité écologiste et affirme « réfléchir » à sa candidature pour 2026.
L’animateur vedette de M6 a en revanche été relaxé, mardi, par le tribunal correctionnel de Paris, pour les violences psychologiques dénoncées par une autre plaignante.