Au cours de la réunion du comité interministériel de contrôle de l’immigration,à l’hôtel Matignon,à Paris,le 26 février 2025. LUDOVIC MARIN / AFP Il n’a aucune volonté d’« escalade »,il ne veut pas verser dans la « surenchère »,ni alimenter une « crise ». Mais le premier ministre,François Bayrou,peut-il obtenir autre chose que la glaciation des rapports entre Paris et Alger ?
Au sortir d’un comité interministériel de contrôle de l’immigration – le premier depuis 2011 –,le maire de Pau a voulu,mercredi 26 février,ménager la chèvre et le chou,mais les propos qu’il a tenus devant la presse n’en sont pas moins un ultimatum lancé aux autorités algériennes,dans un contexte de tension diplomatique qui court depuis plusieurs mois.
Si,sous « quatre à six semaines »,la France constate que les expulsions d’Algériens ne peuvent être menées à bien,alors les accords bilatéraux régissant le séjour des Algériens en France seront « remis en cause »,a exposé le chef du gouvernement en conférence de presse. Il était entouré de quatre ministres,deux issus des Républicains (LR),Bruno Retailleau et François-Noël Buffet,et deux plus marqués au centre,Elisabeth Borne et Jean-Noël Barrot,comme pour symboliser l’équilibre ténu qu’il essaye d’incarner. Car si le gouvernement français « n’a qu’une ligne »,assurait François Bayrou,lundi,le ministre de l’intérieur,M. Retailleau,pousse au bras de fer avec Alger,tandis que le patron du Quai d’Orsay M. Barrot plaide pour un « levier particulièrement puissant »,la réduction des droits de douane pour les pays qui coopèrent.
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Le chef de l’Etat a inauguré, samedi, dans le calme, contrairement à l’an dernier, l’événement annuel du monde agricole. Durant ses déambulations, et au fil de ses rencontres, il a multiplié les mises en garde quant aux conséquences de la situation géopolitique actuelle.
Marty G., 31 ans, a été condamné en appel, vendredi 21 février, à quatre ans de prison ferme pour des pénétrations digitales commises sur une amie pendant qu’elle dormait.
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L’animateur vedette de M6 a en revanche été relaxé, mardi, par le tribunal correctionnel de Paris, pour les violences psychologiques dénoncées par une autre plaignante.