L’unité psychiatrique de l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille,en juin 2010. GERARD JULIEN / AFP Promis à briller au faîte de la psychiatrie marseillaise,« génie fou » pour ses collègues,le docteur Marc Adida,52 ans,a été condamné,vendredi 4 avril,à douze ans de réclusion criminelle pour des viols répétés sur trois de ses jeunes patientes et pour une agression sexuelle – un baiser non consenti – commise sur une quatrième.
« Je vous remercie »,a-t-il susurré,lorsque Roger Arata,président de la cour criminelle des Bouches-du-Rhône,a annoncé que l’altération de son discernement ainsi que la diminution légale d’un tiers de la peine encourue lui avaient été accordées en raison de ses troubles bipolaires. L’éloignant des dix-huit ans de réclusion réclamés par l’avocate générale,qui l’a dépeint comme un prédateur sexuel usant d’un « mode opératoire progressif et pernicieux » auprès des quatre victimes,mais d’autres aussi,qui n’ont pas déposé plainte.
« Il les flatte,les met en confiance,leur fait croire qu’elles sont intéressantes,il crée une proximité,il confessera à certaines être tombé amoureux d’elles,avoir des érections quand il les voit. Il les contacte en messages privés,les conditionne psychologiquement pour les emmener à un point de dépendance maximale. Il sait qu’elles sont incapables de dire non »,a expliqué l’avocate générale,Vinciane de Jongh.
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