Le fonds répliquant le cours du bitcoin qu’a lancé BlackRock en 2024 a collecté plus de 50 milliards de dollars (45 milliards d’euros). Porté par le retentissant succès de cet ETF (exchange traded fund,« fonds indiciel coté »),le plus grand gestionnaire de fonds s’attaque désormais à l’Europe,avec le lancement,le 25 mars,d’un fonds adossé au plus célèbre des cryptoactifs,coté notamment à Euronext Paris : iShares Bitcoin ETP.
ETP (exchange traded product) est le nom générique donné à différents produits financiers cotés en Bourse. Il s’agit le plus souvent d’ETF,mais parfois aussi d’ETN (exchange traded notes),des titres de créance négociés en Bourse. C’est un ETN que commercialise BlackRock,les ETF répliquant le cours d’un cryptoactif étant interdits en Europe.
BlackRock n’est pas le premier à proposer un ETN cryptoactif. Depuis 2019,plusieurs acteurs occupent ce créneau – Bitwise,21Shares,VanEck,WisdomTree,Coinshares. Leurs fonds répliquent les performances des valeurs numériques aux plus fortes capitalisations,comme le bitcoin,l’ether,le XRP,le solana.
Ces ETN ne génèrent toutefois aucun intérêt. Concrètement,si vous investissez,par exemple,dans un ETN bitcoin émis par CoinShares,la plus grande société d’investissement en actifs numériques d’Europe,vous achetez un titre de créance de cette société,mais sa valeur fluctue en fonction du cours du bitcoin,par le biais d’une technique d’ingénierie financière complexe. Les gains,pour l’investisseur,se limitent à l’éventuelle plus-value à la revente de la créance.
« Un ETN peut être exposé à des risques concentrés sur un seul actif ou sur des actifs non autorisés pour les OPCVM [les fonds classiques],avec des risques potentiellement plus importants pour les investisseurs »,met en garde l’Autorité des marchés financiers (AMF).
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