MARIO WAGNER Ce devait être une année de rebond,après un millésime 2023 qui avait marqué un point bas depuis dix ans. En réalité,le marché français des fusions-acquisitions n’a crû que de 3 % en 2024,pour atteindre 160 milliards de dollars (155 milliards d’euros),selon les données compilées par Dealogic,au 30 décembre 2024. Dans le même temps,les transactions réalisées à travers le monde ont totalisé 3 538 milliards de dollars,en progression de 12 %.
« On s’attendait à une reprise du marché des fusions-acquisitions en France en 2024,et ce fut le cas au premier semestre,mais la seconde partie de l’année s’est révélée beaucoup plus calme »,relate Maja Torun,responsable de l’activité banque d’investissement de J.P. Morgan à Paris. La faute,en grande partie,à la dissolution,annoncée le 9 juin,par Emmanuel Macron,qui a mis fin à sept ans de stabilité politique.
Ironie des circonstances,la veille,le président vantait,comme si de rien n’était,l’attractivité du pays et les succès de sa politique économique devant des grands patrons américains,de Goldman Sachs à Morgan Stanley,réunis à l’Hôtel Bristol,à Paris,à l’occasion de la visite d’Etat du président Joe Biden. Une séquence mal vécue par les participants qui se sont sentis trahis,un dépit à la hauteur du crédit accordé jusque-là à Emmanuel Macron.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.