La police et les pompiers en opération devant les anciens locaux de « Charlie Hebdo »,rue Nicolas-Appert,à Paris,après une attaque,le 25 septembre 2020. ALAIN JOCARD / AFP A quoi tient la vie de deux employés qui profitent avec insouciance d’une pause cigarette sous le porche d’entrée de leur entreprise par un pluvieux vendredi de septembre ? A quelques millimètres. Quelques secondes aussi. A un bras qui se lève entre la lame et le cou. A l’intervention d’un passant peut-être.
Dans la longue litanie des attentats meurtriers qui ont endeuillé le pays au cours de la décennie passée,la marque de ceux qui n’ont pas fait de mort s’est peu à peu estompée dans la mémoire collective. Le procès de l’attaque au hachoir qui a fait deux blessés graves,le 25 septembre 2020,devant les anciens locaux de Charlie Hebdo,vient rappeler que la différence entre la vie et la mort,entre le deuil et les cicatrices éternelles,relève parfois du miracle.
Ce jour-là,Zaheer Mahmoud,un migrant pakistanais de 25 ans,avait violemment attaqué à coups de machette une jeune femme de 28 ans et un jeune homme de 32 ans (tous deux souhaitent rester anonymes),qui travaillaient pour deux entreprises de presse situées au 6-10,l’ancienne adresse de Charlie Hebdo à Paris. Le terroriste pensait venger les caricatures de Mahomet republiées quelques semaines plus tôt par le journal satirique,ignorant que sa rédaction avait déménagé.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.