Le président du groupe socialiste,Boris Vallaud,entouré des députés socialistes Jérôme Guedj et Olivier Faure,lors de la déclaration de politique générale du premier ministre à l’Assemblée nationale,à Paris,le 14 janvier 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » Le gouvernement espère avoir lâché suffisamment de lest. Lundi 3 février,le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 devait être,à nouveau,débattu en séance à l’Assemblée nationale. Pour qu’il soit adopté,le premier ministre,François Bayrou,a annoncé,samedi dans la soirée,qu’il se prévaudra de l’article 49.3 de la Constitution,qui permet de faire passer un texte sans vote. Le pouvoir en place a remanié la copie afin d’obtenir la bienveillance des députés socialistes et d’éviter ainsi la censure.
L’une des dernières concessions de l’exécutif a été dévoilée par Catherine Vautrin. Dans un entretien au quotidien Le Parisien,mis en ligne samedi soir,la ministre du travail,de la santé,des solidarités et des familles affirme que le fonds d’urgence pour les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (Ehpad) verra ses crédits tripler,passant de 100 millions d’euros à 300 millions d’euros. Cette décision répond à l’une des préoccupations exprimées par le Parti socialiste (PS) durant la négociation qui s’était ouverte,début janvier,avec l’équipe de M. Bayrou.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.