A l’Institut mutualiste Montsouris,à Paris,le 21 avril 2021. THOMAS SAMSON/AFP La décision du tribunal des activités économiques de Paris (ex-tribunal de commerce) est tombée : en grande difficulté financière,l’Institut mutualiste Montsouris (IMM),hôpital parisien privé du 14e arrondissement,a été placé en redressement judiciaire,a annoncé l’établissement de santé lundi 3 février. Une procédure qui touche un hôpital d’importance dans l’offre de soins du sud de la capitale,avec ses 485 lits en médecine,chirurgie,obstétrique et psychiatrie.
Un établissement dont la forme est hybride,puisque l’IMM appartient au secteur privé,mais à but non lucratif,avec le statut d’établissement de santé privé d’intérêt collectif,qui le rapproche fortement des hôpitaux publics. Des mutuelles (réunies au sein de la Mutualité Fonction publique Action Santé Social) sont à la tête de la structure propriétaire de l’hôpital,mais aucun dépassement d’honoraire n’y est pratiqué,ses médecins sont salariés (1 470 personnels soignants et administratifs,dont 270 médecins),et il dispose du statut hospitalo-universitaire.
Dans un communiqué publié lundi,l’union mutualiste à la tête de l’IMM assure que « l’établissement restera pleinement opérationnel et continuera à assurer avec le même niveau de qualité les missions de service public qui lui sont confiées ». « La période qui s’ouvre permettra à l’hôpital de bénéficier d’un délai légal pour élaborer un plan de redressement solide »,écrit-elle également.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.