Le Palais de justice de Paris,où se trouve la cour criminelle départementale de Paris,le 29 juin 2022. EMMANUEL DUNAND / AFP C’est l’un des grands procès à venir pour le milieu de la vidéo pornographique. Dans l’affaire French Bukkake,du nom d’un ancien opérateur de production et de diffusion sur Internet de films X,seize hommes devraient être jugés devant la cour criminelle départementale de Paris pour plusieurs faits,parmi lesquels,selon les cas,viols,viols en réunion ou traite d’êtres humains. Deux individus devraient,quant à eux,comparaître devant le tribunal correctionnel,dont l’un pour travail dissimulé,qui échappe finalement à la cour criminelle. C’est le sens d’un arrêt rendu,jeudi 6 février,par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Une information confirmée mardi soir 11 février,de source judiciaire.
Cette décision est une étape clé dans le long processus menant vers ce procès très attendu,emblématique des violences sexuelles dénoncées dans l’industrie du porno et considéré comme majeur,à l’instar de celui des viols de Mazan. En l’espèce,cela tient au nombre très important de mis en cause et de plaignantes,à la gravité et la multiplicité de faits qui s’étendent de 2013 à 2020,au système organisé de prédation décrit par les enquêteurs et à la consommation à grande échelle de contenus pornographiques qui en ont résulté. Depuis un an et demi,l’ampleur et le périmètre de ce procès font néanmoins l’objet d’un débat judiciaire.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.