François-Henri Pinault (au centre),durant l’assemblée générale des actionnaires de Kering,au siège du groupe,à Paris,le 25 avril 2024. LUDOVIC MARIN/AFP Sans surprise,le bilan 2024 de Kering est très médiocre. Le résultat net de Kering a chuté de 62 %,par rapport à 2023,a annoncé le groupe de luxe,mardi 11 février. Ses ventes sont en recul de 12 % à 17,1 milliards d’euros. L’activité de Gucci a plongé de 21 % sur l’année 2024 pour s’établir à 7,6 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires d’Yves Saint Laurent est en recul de 9 % sur un an. « On s’y attendait. Ce fut une année difficile,dans un environnement économique plus détérioré que ce que nous pensions,notamment en Chine »,a fait valoir François-Henri Pinault,PDG du groupe,lors d’une conférence de presse.
2025 démarre mal,aussi. En dépit de signes de relance aux Etats-Unis,le marché mondial des produits de luxe est toujours à la peine. Notamment en Chine,où la période de vacances accordée pendant le Nouvel An chinois,fin janvier,n’a pas été « exceptionnelle »,convient Jean-Marc Duplaix,directeur adjoint chargé des opérations et des finances de Kering. Le premier trimestre de l’exercice 2025 « s’annonce sous les mêmes auspices que le dernier trimestre 2024 »,avance M. Duplaix,en faisant allusion à la baisse de 12 % du chiffre d’affaires sur les trois derniers mois de l’année.
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