L’usine de production d’acier d’Arcelor Mittal à Fos-Sur-Mer (Bouches-du-Rhône),le 22 juin 2023. CLEMENT MAHOUDEAU/AFP Bien sûr,il y a les milliards d’euros de l’intelligence artificielle (IA)… Le président de la République,Emmanuel Macron,s’est félicité,le 9 février,des investissements privés à venir en France dans le domaine,d’un montant record de 109 milliards d’euros,à la veille du Sommet de Paris pour l’action sur l’IA. Des data centers géants,financés par des fonds privés majoritairement étrangers (émiratis,canadiens,américains,notamment) et censés incarner,selon l’Elysée,les « usines de demain » sur le sol national. Mais,dans le même temps,les usines d’hier et d’aujourd’hui,elles,sont à la peine.
Métallurgie,automobile,chimie… la vieille industrie française souffre. La relance qui avait suivi la crise liée à la pandémie de Covid-19 est bel et bien terminée,et,depuis 2024,l’Hexagone renoue avec la peur de la désindustrialisation. Le ministre délégué à l’industrie,Marc Ferracci,concède une situation « contrastée » et « un ralentissement ». « Le printemps industriel de 2021-2022 est terminé et l’été qui devait suivre n’a pas eu lieu »,tranche davantage Olivier Lluansi,expert en politique industrielle. L’enseignant au Conservatoire national des arts et métiers explique même que « le résultat global des politiques menées ces dernières années est décevant ».
Il vous reste 84.88% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.