Un agriculteur dans son champ de coriandre biologique,à Monlezun (Occitanie),le 12 septembre 2024. MATTHIEU RONDEL/AFP Parmi les divergences de vues entre sénateurs et députés sur le projet de loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et agricole,la question de la place de l’agriculture biologique fait figure de point de désaccord majeur. Dans la copie du Sénat,qui doit être votée mardi 18 février,les sénateurs ont supprimé du code rural l’objectif d’atteindre 21 % de surfaces agricoles en bio pour 2030,un cap qui figure dans le programme gouvernemental « Ambition bio »,dont le poids serait renforcé par une inscription dans la loi.
A l’inverse,les députés avaient quasiment fait front uni lors de l’examen du texte au mois de mai 2024 pour graver dans le marbre cet objectif,après une mobilisation de députés de gauche alertant sur un effacement d’indicateurs chiffrés du code rural. Après un cafouillage initial,tous les groupes de La France insoumise aux Républicains (à l’exception du Rassemblement national) s’étaient finalement prononcés pour l’inscription d’objectifs chiffrés de surfaces en agriculture biologique dans la loi. L’actuelle ministre de l’agriculture,Annie Genevard,alors sur les bancs de l’Assemblée nationale,avait également voté cet amendement.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.