Pendant les finales du Concours général agricole,au Salon de l’agriculture,à Paris,le 23 février 2025. DAMIEN GALARDELLI Une institution imaginée sous le Second Empire devenue une gigantesque opération marketing des terroirs et de l’agriculture française. Fondé en 1870,le Concours général agricole est une épreuve où il n’y a presque que des vainqueurs : quelque 5 000 médailles avec le logo frappé d’une feuille de chêne en or,en argent ou en bronze devraient être distribuées en 2025,dans le cadre du Salon de l’agriculture,au Parc des expositions de la porte de Versailles,pour valoriser le « savoir-faire » des agriculteurs et booster leur chiffre d’affaires. Car l’obtention de cette récompense,très attendue par les producteurs et les éleveurs,permet d’espérer,dans l’année qui suit,une hausse de 18 % à 40 % des ventes des lauréats,selon le type de produits,d’après les organisateurs du concours général.
La « vitrine » de l’agriculture française est conçue pour faire gagner un maximum de postulants. Le taux de sélection reste en effet modéré : un quart des candidats au concours ont été titrés ces dernières années. Soit,par exemple,5 178 médailles d’or,d’argent et de bronze délivrées en 2024 pour 20 311 produits et vins présentés.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.