Fini,les arrivées à toute heure du jour et de la nuit,les va-et-vient d’inconnus dans les couloirs et les boîtes à clés suspendues aux portes ? Nombre de copropriétés dans lesquelles les nuisances sont importantes aimeraient interdire les meublés touristiques souvent loués par l’intermédiaire de la plateforme Airbnb.
La loi portée par la députée du Finistère Annaïg Le Meur (Renaissance) et votée le 19 novembre 2024 va peut-être apporter des solutions. Jusqu’à présent,les copropriétaires n’étaient pas officiellement informés de la présence de locations touristiques dans leur immeuble. Désormais,un nouvel article 9-2 de la loi du 10 juillet 1965oblige les copropriétaires qui ont effectué leur déclaration auprès de la mairie à en informer le syndic. Même chose s’il s’agit d’un locataire qui fait de la location meublée touristique avec l’autorisation de son propriétaire.
Le syndic doit ensuite mettre un point d’information à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale de copropriété. Ces obligations d’informer les autres copropriétaires s’appliquent même dans le cas où le copropriétaire loue son propre appartement dans la limite autorisée par la réglementation des cent vingt jours par an (quatre-vingt-dix à Paris).
Par ailleurs,dans tous les immeubles neufs,les règlements de copropriété doivent indiquer explicitement l’autorisation ou l’interdiction de location de meublés touristiques depuis le 21 novembre 2024.
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