Des créations de Prada sont exposées à la Pradasphere II,une exposition publique de la marque,à Shanghai,en Chine,le 6 décembre 2023. CASEY HALL / REUTERS Prada est la fierté de l’industrie italienne du luxe. Alors que les ventes de Gucci,filiale du français Kering,ont plongé de 21 % en 2024,le groupe italien a terminé l’exercice 2024 sur un chiffre d’affaires en hausse de 17 %,atteignant 5,4 milliards d’euros. « En dépit d’un contexte difficile,toutes les catégories de produits et toutes les régions ont progressé »,a précisé son PDG,Patrizio Bertelli,lors de la présentation de ses résultats annuels,mardi 4 mars. Le Groupe Prada a vu ses ventes croître de 16 % en Asie,bien que le marché chinois soit en berne depuis le deuxième semestre 2024,de 11 % sur le continent américain et de 16 % en Europe.
La marque Prada,qui représente 73 % de son activité,a progressé de 4 % au cours de son dernier exercice. Mais c’est surtout Miu Miu,sa deuxième griffe,qui a contribué à cette folle croissance : son chiffre d’affaires a quasiment doublé,pour atteindre 1,22 milliard d’euros,soit 25 % de son activité,contre 15 % en 2023.
L’envolée des ventes du groupe milanais est telle que son résultat d’exploitation s’est amélioré de 21 %,atteignant 1,28 milliard d’euros. Dès lors,le groupe dispose d’une trésorerie nette de 600 millions d’euros.
Il vous reste 74.76% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.