Boîte de vaccin contre la grippe hautement dosé Efluelda,dans un laboratoire de Sanofi à Val-de-Reuil (Eure),le 5 septembre 2022. LOU BENOIST / AFP C’est un revirement surprise,symbole des doutes des autorités françaises sur la stratégie vaccinale du pays contre la grippe. Efluelda,le vaccin antigrippal hautement dosé à destination des seniors du laboratoire Sanofi,s’apprête à réintégrer les pharmacies tricolores cet automne,un an après son retrait du marché français,en avril 2024,à la suite d’un désaccord entre l’administration et son fabricant sur son prix.
La Haute Autorité de santé (HAS) a ouvert la voie à ce retour au début du mois. Dans un avis,publié le 9 mai,elle a recommandé de privilégier son utilisation chez les personnes âgées de plus de 65 ans,« préférentiellement par rapport aux vaccins injectables à dose standard disponibles ». Un changement de braquet : lors de son précédent avis,rendu en 2020,l’autorité avait jugé,au regard des études scientifiques alors disponibles à l’époque,que le bénéfice d’Efluelda sur la réduction des cas de grippe et des hospitalisations était trop « modeste » pour justifier une telle recommandation.
Il vous reste 83.05% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.