Des employés travaillent sur la chaîne de production des nouvelles voitures électriques Peugeot e-3008 et e-5008 à l’usine Stellantis de Sochaux (Doubs),le 3 octobre 2024. FREDERICK FLORIN / AFP Le chiffre fait peur. Les principales fédérations professionnelles représentant les fournisseurs de l’industrie automobile ont commandé une étude au Groupe d’études et de recherche permanent sur l’industrie et les salariés de l’automobile (Gerpisa),établi à Saclay (Essonne). Dirigé par Tommaso Pardi,il a démarré par une enquête auprès des dirigeants du secteur.
En France,les 108 chefs d’entreprise interrogés sont très clairs : compte tenu des exigences formulées par Renault et Stellantis,si rien ne change dans la réglementation européenne,30 % à 50 % de la production française de composants pour l’automobile va disparaître d’ici cinq ans. Au mieux,elle aura été transférée vers des pays moins chers,au pire,remplacée par des produits chinois. Conséquence immédiate de cette perte d’activité : 35 000 à 40 000 emplois pourraient disparaître. La France est le pays le plus fragile en Europe,mais pas le seul.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.