Des ballons gonflables et des cartouches de protoxyde d’azote ou « gaz hilarant »,dans une rue de Montpellier,le 22 novembre 2023. PASCAL GUYOT / AFP Le gaz hilarant ne fait pas du tout rire les usines d’incinération de déchets. Depuis le début des années 2020,les producteurs de protoxyde d’azote mettent sur le marché des bonbonnes de plus en plus grosses. Certaines atteignent la taille d’un extincteur.
Si des restaurateurs en utilisent dans les siphons à crème Chantilly,par exemple,ou encore pour créer des textures originales,elles sont surtout consommées pour leurs effets psychotropes,un fléau sanitaire. Et ensuite ? « Usagées,elles se retrouvent dans les camions de vingt-cinq tonnes qui déversent directement dans notre grande fosse en béton. Impossible d’ouvrir les sacs et de trier en amont »,explique Ingrid Lepron,responsable d’un site de valorisation énergétique à Saint-Saulve,près de Valenciennes (Nord).
Problème,elles atterrissent ensuite dans les fours de cette usine d’incinération chauffés entre 1 000 °C et 1 200 °C,ce qui provoque une dilatation des gaz résiduels et l’explosion des bonbonnes. « On doit alors arrêter le four,ce qui prend jusqu’à deux jours. Les dégâts peuvent nécessiter ensuite l’intervention de sociétés spécialisées,avec des alpinistes qui sécurisent le four – il fait dix-sept mètres de haut – avant que les réparations soient faites »,explique Mme Lepron. Il faut souvent changer des grilles de four endommagées. Parfois,le béton réfractaire est touché,des portes sont soufflées ; les dégâts peuvent être considérables.
Il vous reste 76.48% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l’Assemblée. Une façon de montrer qu’il maintient une politique probusiness malgré les hausses d’impôts en 2025.