Mehdi Nemmouche,au palais de justice de Bruxelles,le 12 mars 2019. YVES HERMAN / AFP Mehdi Nemmouche n’avait rien dit,ou presque,depuis son arrestation,le 30 mai 2014. Après dix ans de mutisme,il a parlé,beaucoup parlé,jeudi 27 février,à l’occasion de son interrogatoire au procès des geôliers de l’Etat islamique (EI). Et on a tout de suite pensé à ce commentaire de l’ex-otage Edouard Elias lorsqu’il avait formellement reconnu,au troisième jour d’audience,la voix de son ancien gardien : « Cette voix qui parlait trop,tout le temps,qui m’a emmerdé pendant des heures et des heures. Cette diction,ce cynisme,ces tournures de phrases… »
Mehdi Nemmouche a une éloquence certaine,un phrasé à nul autre pareil,un esprit vif et un débit mitraillette,un vocabulaire et une culture rares au sein de la sphère djihadiste. Il parle,reconnaît volontiers avoir rejoint un « groupe terroriste » en Syrie,ce qu’il n’avait jamais fait en dix ans,cite Victor Hugo ou Jean Gabin. Mais dès qu’on s’approche des faits,il nie en bloc ou élude.
Le djihadiste est venu à ce procès pour soigner sa légende,celle d’un combattant de la liberté,un défenseur des peuples opprimés. Son discours confusionniste convoque tous les crimes du passé pour justifier son engagement. « J’ai rejoint un groupe terroriste en Syrie et je ne le regrette absolument pas,commence-t-il. Les Etats-Unis ont commis des crimes effroyables,en quantité industrielle,à côté desquels l’Etat islamique sont des petits joueurs. C’est un fait historique. »
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