Une banderole de supporteurs montpelliérains critique les actions de la Ligue de football professionnel (LFP) contre l’homophobie,lors du match Nantes-Montpellier,le 31 août 2019. LOIC VENANCE / AFP Le flot de commentaires homophobes,tristement ordinaires sur les réseaux sociaux,n’a pas épargné l’une des dernières publications Instagram du footballeur Benjamin Pavard,où il apparaît en débardeur blanc cintré. Les réponses de ses coéquipiers de l’équipe de France ont,elles,suscité des réactions indignées de la part d’internautes,qui les ont trouvées déplacées : Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé ont réagi avec des émojis pleurs ; Marcus Thuram a écrit qu’il n’avait « plus les mots ».
Le collectif Rouge direct,créé pour alerter sur les attitudes homophobes dans le football,a dénoncé l’attitude de ces « footballeurs stars manifestement jamais sensibilisés aux discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre »,et a regretté cette occasion manquée par la Fédération française de football (FFF) de se faire entendre. Son président,Philippe Diallo,avait pourtant assuré,en 2023,que la lutte contre toutes les formes de violences et de discriminations occupait désormais une place centrale au sein du football français.
« Il y a un écart considérable qui persiste entre les intentions affichées et la capacité à exprimer des messages très simples dans les moments décisifs »,déplore Julien Pontes,porte-parole de Rouge direct. Contactée par Le Monde,la FFF n’a pas souhaité se prononcer sur le comportement des joueurs de l’équipe de France. Cette absence de réponse s’explique,selon une source,par le fait que le post de Benjamin Pavard a été publié « à titre personnel » et hors de « l’écosystème [de l’]équipe de France. » Mais,au-delà de cet épisode,quelles actions concrètes les différentes instances du football français prennent-elles pour améliorer la situation et quelles en sont les limites ?
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