Des commerces et restaurants fermés,à Lyon,au début de l’épidémie de coronavirus,le 16 mars 2020. PHILIPPE DESMAZES / AFP Le 16 mars 2020,à 20 heures,il y a exactement cinq ans,Emmanuel Macron annonçait le confinement de la population française. Deux jours plus tard,juste avant minuit,la Banque centrale européenne ouvrait grand les vannes du crédit,en annonçant en urgence un plan d’intervention de 750 milliards d’euros (qui montera finalement à 1 700 milliards d’euros). L’heure de l’argent gratuit avait sonné. Les gouvernements ont pu emprunter comme jamais,à des taux d’intérêt autour de zéro,pour payer l’effort sanitaire,les salaires des gens forcés à rester chez eux,apporter des prêts d’urgence aux entreprises… Une large partie de la planète,dont toute l’Europe et les Etats-Unis,a procédé exactement de même.
Ce double effet – intervention massive de la banque centrale et endettement historique des Etats – a permis de maintenir les économies à flot. Economiquement,il s’agissait d’une expérience grandeur nature,pratiquement sans précédent. « C’était un cas d’école de la relance par la monétisation,explique Gilles Moëc,économiste en chef à Axa. Il fallait absolument le faire,sinon ça aurait été une catastrophe économique,en plus d’être une catastrophe sanitaire,mais tout cela a un coût. » Envolée de la dette publique,violente poussée d’inflation,fragmentation du commerce international… La facture a été significative et est loin d’être entièrement payée.
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Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l’Assemblée. Une façon de montrer qu’il maintient une politique probusiness malgré les hausses d’impôts en 2025.