Livre. C’est l’un des objectifs les plus structurants des politiques climatiques : pour limiter le réchauffement catastrophique de la planète,plus d’une centaine de pays se sont engagés à débarrasser leurs systèmes énergétiques du charbon,du pétrole et du gaz et à atteindre la « neutralité carbone » d’ici au milieu du XXIe siècle. Cette ambition,visant à éliminer la combustion des fossiles et les émissions de CO₂ qui l’accompagnent,est à la base de tous les scénarios de « transition énergétique ». Pourtant,il n’y a quasiment aucune chance qu’elle se réalise : c’est ce que démontre Vaclav Smil,un expert mondialement reconnu de l’énergie,dans 2050. Pourquoi un monde sans carbone est presque impossible (Arpa,120 pages,14,90 euros).
Quelques chiffres donnent d’abord une idée de l’ampleur de la transformation à mettre en œuvre : il faudrait remplacer 1,5 milliard de véhicules fonctionnant à l’essence ou au diesel par des véhicules électriques,et convertir 50 millions de tracteurs. Il faudrait aussi remplacer plus d’un demi-milliard de chaudières au gaz naturel et trouver de nouveaux moyens de faire fonctionner 120 000 bateaux et 25 000 avions de ligne. Tout cela (et bien plus encore) en seulement vingt-cinq ans.
Or,insiste le scientifique tchéco-canadien,les transitions énergétiques sont des processus « de longue haleine »,« difficiles,multiformes et plutôt imprévisibles ». Il ne s’agit pas seulement de remplacer une technologie par une autre,mais de développer massivement de nouvelles techniques et de nouveaux réseaux grâce à des décennies d’investissements.
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