Des montres du fabricant suisse Rolex,exposées au salon de l’horlogerie de luxe de Genève,le 1er avril 2025. FABRICE COFFRINI/AFP Tout ça pour ça. Le 15 février à Munich,le discours ultra-agressif du vice-président américain J. D. Vance marquait symboliquement le début des hostilités verbales et commerciales entre l’administration Trump et le Vieux Continent. Sauf pour la présidente en exercice de la Confédération helvétique,qui est également ministre des finances. Selon la libérale Karin Keller-Sutter,il fallait plutôt comprendre la diatribe américaine comme « un discours libéral,dans un sens très suisse ». Seule dirigeante d’un pays européen,à part le Hongrois Viktor Orban,à ne pas se déclarer scandalisée par les propos outranciers de M. Vance,la présidente suisse tentait-elle de faire allégeance à la Maison Blanche en échange d’un traitement de faveur,alors que s’esquissait le coup de matraque des taxes douanières ?
L’effort n’aura pas porté. Mercredi 2 avril,la Suisse a écopé d’un taux de 32 %,presque au niveau des 35 % infligés à la Chine,premier rival commercial des Etats-Unis. Pire pour Berne,ce taux est très largement supérieur à celui infligé à l’Union européenne (20 %),alors que d’autres pays européens hors-UE,comme le Royaume-Uni ou la Norvège,ne sont taxés qu’à 10 %.
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Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l’Assemblée. Une façon de montrer qu’il maintient une politique probusiness malgré les hausses d’impôts en 2025.