SÉVERIN MILLET Sur le papier,le ministère de l’éducation nationale a tout anticipé. Le calendrier est serré,mais,affirme une source gouvernementale,la réforme de la formation des enseignants « est menée en très bonne intelligence avec les universités ». C’est sur elles que repose un changement de fond : à partir de 2026,les futurs professeurs des écoles,collèges et lycées seront recrutés par concours en fin de licence,à bac + 3,et plus à bac + 5. Ils recevront ensuite deux ans de formation professionnalisante rémunérée au sein des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé).
Sur le terrain,pourtant,les choses sont loin d’être acquises. D’ici à la fin juin,les universités devront présenter à l’éducation nationale trois maquettes de formations nouvelles : les licences pluridisciplinaires,qui formeront et prépareront au concours les futurs enseignants du premier degré ; les nouveaux masters,qui viendront remplacer les masters « métiers de l’enseignement,de l’éducation et de la formation » ; et,enfin,les « modules » de préparation aux concours d’enseignement du second degré (les capes),qui doivent être proposés dès la rentrée 2025 à tous les étudiants de licence envisageant une carrière dans l’enseignement.
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