L’ancien secrétaire général de l’Elysée,Claude Guéant,dans les couloirs du Palais de justice de Paris,
le 20 janvier 2025. BERTRAND GUAY / AFP Ce n’était pas la plaidoirie la plus facile,tant le dossier est accablant pour Claude Guéant. L’ancien secrétaire général de l’Elysée,80 ans,est venu,lundi 7 avril,écouter son avocat,lui qui n’a pas mis les pieds à l’audience depuis des semaines pour des raisons médicales. Amaigri,le cheveu devenu rare,la démarche flottante,il est à l’évidence mal en point.
Le Parquet national financier a requis contre lui,au procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007,six ans de prison,100 000 euros d’amende et la confiscation de son appartement,acheté grâce au régime du colonel Mouammar Kadhafi (il en garderait cependant l’usufruit) : « C’est une peine de mort déguisée »,a violemment réagi Mᵉ Philippe Bouchez El Ghozi.
L’avocat a été violent contre le ministère public,pour le compte de son client,poursuivi pour neuf délits,de la corruption au trafic d’influence,en passant par le blanchiment et l’association de malfaiteurs. « Le ministère public veut condamner à tout prix et par n’importe quel moyen,s’est indigné Me Philippe Bouchez El Ghozi,ce n’est qu’une suite d’affirmations péremptoires,il s’agit de bourrer les crânes,faute de convaincre les cerveaux. » Il s’est appliqué à démonter un à un les éléments de l’accusation,avec des ellipses bienvenues pour sa démonstration.
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