Au cœur de l’Andalousie,les exploitations agricoles accueillent chaque année nombre de travailleurs étrangers. Dans les serres où l’on cultive des fraisiers,des femmes marocaines sont chargées de la récolte. Elles ont été préalablement sélectionnées sur un critère bien précis : ce sont des mères de famille dont les enfants sont restés au Maghreb. C’est,aux yeux des recruteurs,le moyen le plus sûr de s’assurer qu’« elles ne chercheront pas à s’installer en Espagne » une fois leur mission terminée. Une manière,pour les employeurs,de disposer des « profils les plus vulnérables »,afin qu’ils ne soient « pas en situation de contester leurs conditions de séjour,d’emploi ou de travail ».
Au fil du numéro « Les migrations temporaires de travail » de la Chronique internationale de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES),un collectif de chercheurs dévoile les mécaniques à l’œuvre,en Espagne comme dans dix autres pays (Allemagne,Italie,Canada…),pour mettre au pas un « salariat bridé » et exploité,composé de femmes et d’hommes ayant quitté leur pays pour quelques semaines ou quelques mois.
Les auteurs font en préambule le constat d’une forte augmentation,ces dernières années,de ces migrations de travail. Des déplacements favorisés,notamment,par « la volonté convergente des acteurs des politiques publiques de mettre en place une immigration de “travail sans travailleurs” pour répondre aux besoins des employeurs ». Un développement rendu également possible par « l’importante opacité générée par la multiplication des statuts,le sous-dimensionnement des possibilités de contrôle et l’absence réelle d’outils de suivi et d’évaluation ».
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