Le premier ministre,François Bayrou,avec,à sa gauche,le ministre de l’économie,Eric Lombard,
et la ministre chargée des comptes publics,Amélie
de Montchalin,lors d’une conférence sur les finances publiques,à Paris,le 15 avril 2025. ALAIN JOCARD / AFP François Bayrou,agrégé de lettres,n’ignore en rien le pouvoir des mots. « Montagne de difficulté »,« situation intenable »,« cercle vicieux »,« piège dangereux »… En recourant à un lexique catastrophiste,mardi 15 avril,lors d’une conférence sur les finances publiques organisée à l’issue d’un « comité d’alerte du budget »,le premier ministre a voulu capter l’attention d’une opinion publique défiante à son égard. « Rien ne serait possible sans le soutien [des Français]. Et leur soutien ne viendra que de leur pleine information »,a-t-il estimé devant les membres de son gouvernement,les représentants syndicaux et une poignée de parlementaires réunis rue de Ségur.
Point négatif pour M. Bayrou : l’Association des maires de France,présidée par David Lisnard,le maire (Les Républicains) de Cannes (Alpes-Maritimes),avait décidé la veille de décliner l’invitation,refusant d’« être les figurants d’une énième séquence de communication ».
Qualifiant d’« épreuve de vérité » sa conférence de presse,François Bayrou a partagé « son diagnostic » illustré par une série de graphiques sur la situation économique du pays touchée dernièrement par les aléas géopolitiques. « Nous n’avons pas assez de ressources parce que notre pays ne produit pas assez (…) ; nous dépensons trop par rapport à nos recettes »,a-t-il argué.
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Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l’Assemblée. Une façon de montrer qu’il maintient une politique probusiness malgré les hausses d’impôts en 2025.