Le vice-président américain,J. D. Vance,lors de son discours dans le cadre du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle,à Paris,le 11 février 2025. MICHEL EULER/AP Il est venu,il a parlé puis il a quitté le Grand Palais,sans écouter les discours de ses homologues : les premiers pas européens du vice-président américain,J. D. Vance,ont frappé les esprits,mardi 11 février,à l’occasion du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA). Devant le président de la République,Emmanuel Macron,et le premier ministre indien,Narendra Modi,qui coprésidaient la conférence,le républicain a d’emblée affirmé que « les Etats-Unis sont les leaders dans l’IA et entendent le rester ».
Puis il a sonné la charge à la fois contre la « censure » de la part des régimes autoritaires,en visant sans la nommer la Chine,mais aussi contre les velléités du Vieux Continent de réguler ces technologies en plein essor. Le tout au nom de la défense de la « prospérité » et du « free speech »,la liberté d’expression sans limite chère à l’administration Trump. La veille au soir,lors d’un dîner organisé à l’Elysée avec les dirigeants et les patrons présents à Paris,l’ancien sénateur de l’Ohio n’avait pas non plus attendu le dessert pour s’éclipser,avant même le discours du vice-premier ministre chinois,Zhang Guoqing.
Il vous reste 86.75% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.