Pierre Moscovici,premier président de la Cour des comptes,à Paris,le 19 février 2025. THIBAUD MORITZ/AFP La figure de proue des publications de la Cour des comptes consacre cette année ses quelque 612 pages aux « politiques publiques en faveur des jeunes ». Une « évidence »,a assuré le premier président de la Cour,Pierre Moscovici,en présentant le rapport public annuel de la haute juridiction financière,publié mercredi 19 mars,parce que « la jeunesse représente les forces vives sur lesquelles repose notre avenir [et] qu’à ce titre elle est au cœur des préoccupations de nos concitoyens – ou du moins elle devrait l’être ! »
Le rapport n’est « pas pessimiste »,a insisté Pierre Moscovici,mais il tire une conclusion ambivalente : la France consacre des moyens importants à sa jeunesse,mais doit se poser la question de la qualité de cette dépense publique,dont l’efficience est questionnée par les magistrats de la Rue Cambon. « Il convient de doter la France d’un plan stratégique en faveur des jeunes »,a exhorté Pierre Moscovici,appelant à davantage de « cohérence et d’efficacité » des politiques publiques,notamment pour qu’elles réduisent mieux les inégalités.
En 16 chapitres,qui vont de l’orientation à la justice pénale,de l’échec en licence à l’accès à l’emploi en passant par l’accès au logement,au sport ou encore à la mobilité,le rapport explore autant de segments de l’action publique destinés aux « jeunes ». Circonscrits aux 15-25 ans,ils sont au nombre de 9 millions en 2024 et représentent 13,2 % de la population. La Cour quantifie les dépenses annuelles de l’Etat exclusivement consacrées à cette tranche d’âge à plus de 53 milliards d’euros,sans compter celles des collectivités territoriales et de la Sécurité sociale.
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