La police sur les lieux de l’explosion,à Lyon,le 24 mai 2019. PHILIPPE DESMAZES/AFP « M. Medjdoub a choisi le silence à cette audience. Après votre décision,il y retournera. La justice aura le dernier mot face au fanatisme et à la violence. » C’est par ces mots que l’avocat général,Nicolas Braconnay,a conclu ses réquisitions,vendredi 4 avril,avant de demander la réclusion criminelle à perpétuité,assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans,à l’encontre de Mohamed Medjdoub,jugé devant la cour d’assises spéciale de Paris pour un attentat à la bombe qui avait fait une quinzaine de blessés à Lyon,le 24 mai 2019.
Depuis l’ouverture de son procès,lundi 31 mars,l’accusé,un ancien étudiant en informatique algérien de 29 ans,n’a pas prononcé le moindre mot. Parfaitement mutique,il n’a pas gratifié la cour d’un seul regard,et ne s’est jamais levé,comme il est d’usage,à chaque reprise d’audience. Ce « choix du silence »,ce « choix du mépris » à l’endroit de l’institution judiciaire est un « acte de foi le conduisant à rejeter toute autorité qui ne serait pas celle de son Dieu »,a insisté le magistrat : « Il se considère supérieur à une institution qu’il juge illégitime. »
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.