Bruno Retailleau (au centre) et la maire (PS) de Nantes,Johanna Rolland (à droite),lors d’une visite du ministre de l’intérieur à Nantes,le 28 mars 2025. LOIC VENANCE/AFP Le tag souhaitant « bienvenue » aux clients ? Effacé. Le tableau affichant certaines des plaques d’immatriculation de la brigade anticriminalité (BAC) ? Disparu. L’ascenseur,hors service jusque-là,fonctionne à nouveau et les boîtes aux lettres cabossées ont été réparées. Même les badges d’accès,habituellement capricieux,se montrent soudainement coopératifs. « Et ils ont même posé un tapis dans l’entrée,trois ans qu’on demandait ça ! »,s’étonne une habitante. Vendredi 28 mars,dans l’après-midi,le hall d’immeuble du 38,rue Watteau,quartier des Dervallières,dans le nord-ouest de Nantes semble refait à neuf. L’adresse est connue comme l’un des principaux points de deal de l’agglomération,sinon le plus important. Chiffre d’affaires quotidien estimé : 10 000 euros au bas mot. Et Bruno Retailleau doit justement y faire halte ce jour-là.
Lorsqu’il y arrive aux côtés de la maire de Nantes,la socialiste Johanna Rolland,du préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire,Fabrice Rigoulet-Roze,et du directeur interdépartemental de la police nationale,Philippe Jos,le ministre de l’intérieur découvre un décor en trompe-l’œil. Le quartier est quadrillé par les forces de police. Les contrôles,en amont,ont été nombreux. « On a reconquis le terrain,on a repris le point de deal le plus lucratif de la ville »,se félicite le ministre.
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Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.