Devant le siège de l’Organisation mondiale du commerce,à Genève,le 21 septembre 2018. FABRICE COFFRINI/AFP « L’eau peut porter le bateau,mais elle peut aussi le renverser. » Une réflexion de l’empereur Tang Taizong (598-649) à l’égard de son peuple garde encore bien du sens aujourd’hui,tant la Chine soutient les économies émergentes,mais peut aussi les déstabiliser. En 2024,Pékin a fait l’objet de 198 enquêtes commerciales pour pratiques de dumping ou subventions illégales auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC),soit le double de 2023 et la moitié du nombre total d’enquêtes,selon un décompte mené par Lu Feng,professeur d’économie à l’université de Pékin. Et chose inédite : la moitié de ces enquêtes émanent de pays en voie de développement avec qui la Chine entretient officiellement de bonnes relations.
Dans le détail,les données montrent ainsi 117 cas signalés par des économies émergentes : 37 de l’Inde,19 du Brésil,9 de la Turquie. Le Pakistan a,quant à lui,ouvert 5 enquêtes en 2024 au sujet d’importations massives de certains produits chimiques,de papier d’impression et de ruban adhésif. Rien que ce dernier représente un marché global de 74,4 milliards d’euros avec des acteurs pakistanais au rayonnement régional et une ultradomination chinoise.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.