Livre. « Quand une source d’ambiguïté,celle du masculin générique,joue toujours du même côté,elle participe de cette asymétrie linguistique qui contribue à l’invisibilisation des femmes. » Tel est le postulat d’Entre elle et lui. Variations sur les asymétries de genre en français (Editions de l’Aube,344 pages,23 euros),un ouvrage dirigé par les chercheuses Anne Le Draoulec et Marie-Paule Péry-Woodley. Cinquante textes d’« argonautes de la langue » composent ce livre aux allures de dictionnaire amoureux. Du scientifique à l’empirique,chaque article invite à repenser nos automatismes langagiers : ils sont symptomatiques de dynamiques sociales solidement ancrées dont il est parfois difficile de prendre conscience.
Au-delà du masculin générique,qui rend indiscernables les cas où les femmes sont concernées de ceux où elles ne le sont pas,les autrices abordent de multiples exemples où le masculin l’emporte sur le féminin : pourquoi l’ordre des mots privilégie-t-il souvent le masculin au féminin – « pour un “travailleuses,travailleurs” volontariste,combien d’“électeurs et électrices” ? ». Comment se fait-il que les femmes soient surreprésentées dans la fonction d’objet grammatical,et les hommes dans la fonction de sujet ? Et pourquoi les mots « fille » et « femme » ont-ils des pendants masculins plus nombreux et plus précis – « garçon » et « fils » pour « fille »,« homme » et « mari » pour « femme » ?
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.