Jean et Viviane Badache et leur fils Benjamin Heysen-Badache,à Marseille,le 31 mars 2025. SPEICH FREDERIC/LA PROVENCE/MAXPPP « Jean Badache nous disait que nous étions des lions dans un champ peuplé de moutons et qu’il fallait attaquer en priorité les moutons blessés. » L’image destinée,à l’époque,à motiver les agents commerciaux d’Apollonia et rapportée au tribunal par l’un d’eux,jeudi 10 avril,a fait gronder la salle d’audience occupée par les parties civiles.
Médecins et membres de professions médicales,ils sont des centaines de familles,au début des années 2000,à avoir fait une confiance aveugle à Apollonia. Cette société de conseil en patrimoine d’Aix-en-Provence leur promettait,sans bourse délier,de préparer leur retraite en investissant dans l’immobilier avec le statut « gagnant-gagnant » de loueur en meublé professionnel : remboursement de TVA,revenus locatifs,défiscalisation avantageuse… les acquisitions devaient s’autofinancer à 100 %. Des investissements qui les ont au final surendettés et ruinés.
Au terme de la deuxième semaine de ce procès hors normes,le tribunal a examiné le processus de commercialisation d’Apollonia et sa démarche commerciale agressive. Des trames d’entretiens au téléphone avec des clients potentiels étaient rédigées par Jean Badache,le fondateur d’Apollonia : « Avez-vous déjà cherché à sortir de votre piège fiscal ? »,« Cessez votre hémorragie fiscale »…
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.