Emmanuel Macron et Brigitte Macron à Tsingoni (Mayotte),le 21 avril 2025. LUDOVIC MARIN / AFP La « loi de programmation pour la refondation de Mayotte »,destinée à accélérer le développement du plus pauvre des départements français,est promise depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron,en 2018. Remise sur le métier après le cyclone Chido – qui a dévasté l’archipel fin 2024 et motivé une visite présidentielle dans l’urgence –,présentée au conseil des ministres lundi 21 avril,cette loi va enfin porter « une ambition pour Mayotte »,a assuré le chef de l’Etat le même jour,à l’occasion de son retour dans l’archipel.
Le projet de loi sera soumis au Sénat à partir du 12 mai,puis à l’Assemblée nationale à partir du 2 juin,a précisé le cabinet du ministre des outre-mer,Manuel Valls. Il s’accompagne d’une loi organique précisant les compétences du futur « département-région de Mayotte »,collectivité avec une assemblée territoriale passant à 52 élus.
Economie,social,sécurité : la programmation est décrite dans le « rapport annexé » au projet de loi,qui liste les engagements politiques de l’Etat autour d’investissements jugés « prioritaires »,à hauteur de 3,2 milliards d’euros sur la période 2025-2031. Parmi ceux-ci figurent la poursuite du plan « eau » déjà en cours,un deuxième hôpital,une deuxième prison,des routes,un radar de surveillance maritime,la modernisation de la desserte aéroportuaire (pour 1,2 milliard d’euros).
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
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