« C’est bio la France ! » Ce slogan a été choisi comme signature de la campagne publicitaire préparée pour soutenir le marché bio,en crise profonde de consommation,et les agriculteurs convertis aux pratiques respectueuses de l’environnement. Elle devait être présentée lors du Salon de l’agriculture,qui ouvrira ses portes le 22 février à Paris. Sauf que l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique,dite « Agence bio »,son instigatrice,pourrait bien disparaître du paysage. Vendredi 17 janvier,le Sénat a en effet voté,dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances,un amendement défendu par le sénateur Laurent Duplomb (LR) actant sa suppression.
Le gouvernement,à travers la voix de sa ministre de l’agriculture,Annie Genevard,a donné son accord de bienveillance,dit « avis de sagesse »,à l’adoption de cet amendement. Lundi 20 janvier,son cabinet a réagi,en mettant cette décision en perspective avec « la trajectoire de réduction du nombre d’opérateurs de l’Etat ». Il précise que le texte adopté vise à supprimer la charge pour service public de l’Agence bio,soit une annulation de crédit de 2,9 millions d’euros,et à transférer ses missions soit sous l’égide du ministère,soit sous celle de l’établissement public FranceAgriMer. Enfin,le cabinet souligne que « toute évolution de cette nature doit être précédée d’une consultation ».
Dirigeants et employés de l’Agence bio,qui compte 23 salariés de droit privé,n’ont,à leurs dires,pas été consultés avant cette décision. Quant au président de la Fédération nationale d’agriculture biologique,Philippe Camburet,il n’a été reçu par Mme Genevard que lundi matin. « On peut dire que ce gouvernement a le sens du timing et de la cohérence politique. Venir nous expliquer en pleine crise de la bio qu’il faut supprimer l’acteur chargé de promouvoir nos produits,c’est pour le moins osé. Depuis trois ans,nous avions l’impression d’être rentrés dans un processus collaboratif de recherche de solutions qui vient d’être mis à terre »,déplore-t-il.
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