Le président argentin,Javier Milei,à Buenos Aires,le 27 janvier 2025. LUIS ROBAYO / AFP « L’arnaque promue par Milei,une bombe atomique au cœur du gouvernement »,« Cryptogate »,« une crise sans précédent ». Dimanche 16 février,la presse argentine se faisait l’écho de la déflagration politique et financière provoquée par la promotion d’une cryptomonnaie par le président ultralibéral,au pouvoir depuis décembre 2023.
Tout commence par un message publié sur son compte X,vendredi 14 février. « L’Argentine libérale grandit !!! »,s’enthousiasme-t-il,invitant à acheter une cryptomonnaie,des « $Libra »,censées aider le développement des petites entreprises. Sa publication comprend le lien vers le projet,« vivalalibertadproject.com »,une claire reprise du slogan présidentiel « vive la liberté ».
Un cryptoactif recommandé par un président,de surcroît économiste : des milliers de personnes investissent,le cours de la cryptomonnaie s’envole,avant de s’effondrer au bout de quelques heures. « Résultat ? Seules neuf personnes ont gagné 87 millions de dollars (83 millions d’euros),tandis que 44 000 autres ont perdu tout ce qu’elles ont misé (…). Une arnaque pyramidale en bonne et due forme,promue par Javier Milei »,analyse,sur X,l’économiste espagnol Eduardo Garzon.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.