Des agents procèdent à la fumigation d’une zone pour empêcher les moustiques de s’y reproduire,à La Possession (La Réunion),le 28 avril 2020. RICHARD BOUHET/AFP Face à la flambée épidémique de chikungunya en cours à La Réunion,la Haute Autorité de santé (HAS) publie en urgence,mercredi 5 mars,des recommandations concernant la stratégie vaccinale à adopter pour protéger les populations les plus vulnérables de ce virus transmis par les moustiques. L’autorité indépendante,saisie par le ministère de la santé en décembre 2024,invite ainsi les personnes de 65 ans et plus,les adultes souffrant de maladies chroniques,ainsi que les professionnels de la lutte antivectorielle,c’est-à-dire les personnes chargées de démoustiquer les zones infestées,à se faire vacciner.
Depuis le début de l’année 2025,1 631 personnes ont été infectées par le chikungunya sur ce territoire ultramarin situé à l’est de Madagascar. En une seule semaine,du 10 au 16 février,ce sont près de 700 cas qui ont été enregistrés,marquant une accélération exponentielle de l’épidémie. Le chikungunya,qui provoque des symptômes dans 75 % des infections,se traduit généralement par une fièvre brutale accompagnée de douleurs musculaires et articulaires suivie d’une asthénie,c’est-à-dire une fatigue intense et prolongée. Jusque-là,« l’impact sanitaire demeure relativement faible »,avec seulement 13 hospitalisations de plus de vingt-quatre heures,selon Santé publique France.
Il vous reste 71.53% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.