Un officier de police judiciaire,à Longjumeau (Essonne),le 8 février 2025. JULIEN DE ROSA/AFP C’est une discrète piqûre de rappel. Alors que les députés s’apprêtent à examiner à partir de lundi 17 mars la proposition de loi sur le narcotrafic,l’Association nationale de la police judiciaire a renouvelé,vendredi 14 mars,son appel à la création d’une direction générale de la police judiciaire bâtie selon le même principe que la direction générale de la sécurité intérieure en matière de lutte antiterroriste. Soit une structure directement rattachée au ministre de l’intérieur,sorte de serveur centralisé de la lutte contre le crime organisé. Une nouveauté,assure l’association,qui « pourrait voir le jour à budget constant,avec une réaffectation et une réorientation des effectifs et des moyens actuels des services de police judiciaire ».
Depuis décembre 2023,un vaste mouvement de réorganisation a placé tous les services de police sous les ordres uniques d’un directeur départemental. Jusqu’alors,un « patron » dirigeait chaque service (police judiciaire,sécurité publique,police aux frontières,renseignement). En se trouvant versée dans ce « pot commun » à dimension départementale,la police judiciaire aurait,selon les détracteurs de la réforme,perdu de sa technicité et se retrouverait cantonnée aux étroites limites de chaque département.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.