Une pharmacie,à Paris,le 21 mars 2020. FRANCK FIFE / AFP « J’ai eu très très peur quand j’ai vu l’alerte sur la pénurie de quétiapine,qui a commencé dans ma pharmacie [en Charente-Maritime] dès septembre 2024,témoigne Emilie (elle a requis l’anonymat),membre de l’association d’aide aux personnes atteintes de troubles bipolaires et à leur entourage Argos 2001. Car la quétiapine est le seul traitement qui marche pour moi. »
La quadragénaire a été diagnostiquée bipolaire en 2016,après des années d’errance. « Lithium,Tegretol,Depakote (valproate)… J’ai pris tous ces régulateurs de l’humeur. Aucun ne marchait. » Sauf la quétiapine à libération prolongée,qui fait l’objet de « fortes tensions d’approvisionnement »,comme l’a acté l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) à trois reprises depuis le début de l’année.
De quoi mettre en alerte professionnels de santé et associations de patients,alors que ce traitement,inscrit sur la liste des médicaments dits « essentiels »,est prescrit à 250 000 personnes pour soigner les troubles bipolaires et la schizophrénie.
Les pénuries affectent dorénavant « 60 % du marché français »,a fait savoir l’Agence du médicament dans son dernier communiqué,lundi 10 mars. « On fait face à une vraie absence de visibilité » et à « de grosses incertitudes » concernant sa remise à disposition,explique Pierre-Olivier Farenq,directeur du centre d’appui des situations à risque de l’agence.
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