Dans un magasin Macy’s de Midtown,à New York,le 9 août 2021. KENA BETANCUR / AFP A qui le tour ? En quelques minutes,le message de Donald Trump a fait le tour de l’industrie française des produits de beauté. Jeudi 13 mars,sur le réseau Truth Social,le président américain a menacé d’imposer « sous peu des droits de douane de 200 % sur les vins,spiritueux et alcools importés de France ou de tout autre pays de l’Union européenne » si Bruxelles ne retirait pas son projet de taxer à 50 % le whisky américain importé en Europe.
SpiritEurope qui,des deux côtés de l’Atlantique,défend les intérêts de grands producteurs,comme Diageo ou le fabricant du whisky Jack Daniel’s Brown-Forman,avait précisément prévenu des « conséquences dévastatrices » de la mesure de Bruxelles dévoilée mercredi 12 mars,en réponse aux droits de douane de 25 % instaurés le même jour sur les importations d’acier et d’aluminium aux Etats-Unis en provenance d’Europe. Il avait vu juste.
L’industrie européenne des produits de beauté sera-t-elle à son tour dans la ligne de mire de Donald Trump ? La Fédération des entreprises de la beauté (Febea) s’inquiète d’être une autre « victime collatérale » de cette guerre commerciale,explique son délégué général,Emmanuel Guichard. Car,dans la liste des produits américains que l’Union européenne envisage de taxer,figurent aussi les produits de maquillage et les huiles essentielles. Bruxelles a réactivé une liste établie en mai 2018,déjà en réponse à des mesures de taxation sur l’acier et l’aluminium européens.
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