CLAIRE PAYEN POUR « LE MONDE ». STYLISME CULINAIRE SOPHIE DUPUIS-GAULIER Portraits de volailles dessinées au fusain,trophées de chasse et énorme frigo rempli de carcasses : bien arrivé chez Gueuleton,le temple de la ripaille niché dans le cossu quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés.
Sur le comptoir,une trancheuse à jambon attend son heure de gloire. A côté,un plateau de fromages odorant titille le nez des clients. Dans un salon rustique chic aux poutres apparentes,les premiers convives s’attablent et consultent un menu en similicuir en picorant le saucisson offert. « La carte change tous les mois »,annonce fièrement le serveur,tandis qu’une chanson de Balavoine tourne à fond. A l’intérieur de cet établissement ouvert en mai 2024,des plats traditionnels quasi tous estampillés francais : carré d’agneau,côte de cochon ou encore T-bone de veau de 300 grammes. Ici,pas de choix végétariens,mais de la barbaque à gogo. Listées sur une ardoise géante,les pièces de viande à partager alimentent les discussions. « Tu aimes la chair persillée ? »,demande un père à son ado perplexe.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.