Jean-Luc Mélenchon,chef de La France Insoumise,à Paris,France,le 7 septembre 2024. BENOIT TESSIER / REUTERS Marseille,Lille,Montpellier,Rennes,Paris : très vif au niveau national,le bras de fer entre socialistes et « insoumis »,avec,dans le rôle d’arbitre,les écologistes,se déclinera aux élections municipales de 2026. Pour la première fois de sa jeune histoire,La France insoumise (LFI),le mouvement de Jean-Luc Mélenchon,va essayer de conquérir des villes,misant sur ses scores nationaux. Sauf que les premiers perdants de cette ambition pourraient être les socialistes. « LFI a décidé d’une stratégie de division de la gauche,de ciblage de villes dirigées par le PS [Parti socialiste] ou les écolos »,craint l’eurodéputé Pierre Jouvet,numéro deux du parti à la rose. Soucieux de limiter la casse,il demande donc à la gauche de former « les rassemblements les plus larges sur les sortants ». « Si l’on voit des accords de revers,rien n’empêchera que cela se reproduise dans des villes dirigées par les écolos »,avertit-il.
Le danger plane déjà à Rennes,où la maire socialiste,Nathalie Appéré,qui compte dans sa majorité toutes les nuances de gauche,craint que les écologistes ne poussent une liste concurrente. « Je serais déçue,mais pas étonnée »,note l’édile,consciente qu’elle dirige « une ville ciblée » par LFI. Jean-Luc Mélenchon y est arrivé en tête à la présidentielle de 2022,avec 36,31 % des voix. Mais Mme Appéré se dit « sereine ». Elle revendique son expérience du terrain et « une connaissance intime de la ville »,ce qui lui donne un atout décisif,estime-t-elle,face à Ulysse Rabaté,candidat à la candidature pour LFI,qui convoite « un pouvoir municipal à prendre ».
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