Des véhicules faisant la queue pour faire le plein en raison de la pénurie d’essence et de diesel,à La Paz,en Bolivie,le 13 mars 2025. CLAUDIA MORALES / REUTERS Dans les rues de La Paz,dans l’ouest de la Bolivie,ou de Santa Cruz,dans l’est,région la plus prospère,le temps du « miracle économique » et du boom des matières premières semble loin. Les longues files d’attente devant les stations-service et les devantures de magasins sont devenues monnaie courante. L’huile,le riz,le blé sont des denrées rares et chères. Les hôpitaux et les pharmacies peinent à s’approvisionner en certains médicaments. L’essence et le diesel manquent,obligeant les professionnels des transports à se mettre au chômage technique parfois plusieurs jours par semaine. La crise économique,qui se fait sentir depuis 2023 dans le pays andin,semble s’étendre chaque jour un peu plus.
Le 5 mars,lors d’une rencontre des dirigeants du Comité pro Santa Cruz,une association de patrons et de notables locaux farouchement opposée au gouvernement,Stello Cochamanidis,son président,résumait la situation ainsi : « La crise économique est une bombe à retardement et la pénurie de carburant est un de ses détonateurs immédiats. Il est temps qu’ils [le gouvernement] rendent des comptes. »
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.